Auteur : charlotte6h06

Si l’Y met en lumière tous ceux qui rendent Grenoble plus beau, Hasni met en lumière les invisibles, les oubliés de la société, ceux sur qui on ne pose même plus le regard, il les ré-considère, leur redonne leurs identités,et permet à ces gens-là de reprendre confiance. 

Il n’est pas coiffeur de profession, mais cela fait 30 ans qu’Hasni coiffe. La famille, les voisins, les amis, mais aussi des personnes dans le besoin, qui ne peuvent pas se payer un passage chez le coiffeur. Ses lunettes de soleil sur le nez, sa casquette, son gilet pare-balles et ses enfants en guise d’assistants, Hasni sera partout la où vous n’attendez pas de voir un coiffeur.

Hasni est un coiffeur solidaire mais c’est bien plus que ça. Grâce à sa formation de médiateur, il est un vrai pont entre les personnes dans des situations précaires et les associations d’aides en tout genre. Street Coiff’ c’est certes, une coupe mais c’est surtout des conseils, des mises en relations, une oreille attentive et un accompagnement qui peut en découler.

« Il y a eu un échange de dignité, ces sans-abri m’ont rendus ma dignité. »

Hasni Bekheira, créateur de Street Coiff’.

Si son visage ne vous dit pas grand chose, c’est pourtant à travers ces yeux que vous redécouvrez Grenoble. 

Bilel est photographe depuis 7 ans maintenant. Ce qu’il préfère ? Les sunsets et les sunrises !

Arrivé en France à 4 ans, il grandit au village olympique et tombe amoureux de cette ville, de son architecture, de ses montagnes, de ses paysages. 

Depuis son city-stade, il observe tous les jours Le Moucherotte qui surplombe Grenoble, avec cette même envie, découvrir ce que l’on peut voir lorsqu’on est tout en haut. A 17 ans, il se lance seul, sa première randonnée, et arrivé en haut, c’est un peu comme le début de sa détermination. Il le voulait, il l’a fait, Bilel fonctionne ainsi.

«  Il n’y a qu’avec du travail que je peux réaliser mes rêves, arriver à un stade où je ferais partie des meilleures photographes de France et vivre de ma passion.  »

Bilel MchareK

Ce passionné de photographie envahit vos pages Instagram depuis plus de 2 mois. 

Vous les avez forcément vu : Le Lac de Monteynard, le téléphérique, le Moucherotte, la ville depuis la Bastille, tous ces endroits-là, sous tous les temps, toutes les saisons, il les a photographiés.

Passant de monuments historiques comme la tour Perret, ou à des lieux remplis d’histoire comme le Saint-Eynard , Bilel veut faire découvrir notre belle région et ses paysages, son histoire et son charme à tous ceux qui l’ont connu sous des préjugés. 

Redorer l’image de Grenoble ? Sans doute, mais si pour une fois, la capitale des Alpes peut être sublimée et reconnue, on ne dit pas non. 

Démystifier la science par la communication ? Oui oui, c’est possible et c’est ce que fait Axel Pittet depuis 2016.

En 2018, il part à la Rinconada, au Pérou, la ville la plus haute du monde, avec un scientifique portant des travaux sur l’hypoxie

Depuis l’expédition 5300 est née et a déja été reconduite 7 fois !

Depuis toujours, ce périgourdin à envie d’entreprendre.
Arrivé sur Grenoble dans le cadre de ses études, il s’attache très vite à cette ville, à son charme, à son histoire et surtout à son écosystème presque unique. Après ses études à l’IAE, il se tourne dans la communication et se spécialise quelques années plus tard à la communication scientifique.

Avec son agence Perceptiom, Axel et son équipe ont pris la mission de vulgariser des travaux scientifiques au grand public, de relativiser les informations données, d’apporter une méthodologie à la réflexion et à la façon où l’on peut aller au savoir.

« Il faut redonner du goût pour la science mais avant d’en redonner à la science, il faut tout d’abord en donner. C’est la qu’agit notre agence. »

Axel Pittet

Depuis 2018, avec le scientifique Samuel Vergès, il commence le projet « Expédition 5300 ». Ce projet sera reconduit 7 fois et aura pour but de mener des études scientifiques, faire avancer la connaissance mais aussi mener des soins, rapporter des denrées alimentaires et vestimentaires, aider la population.

C’est donc une interview sans filtre, où l’on parlera de l’importance de sourcer son information, du dégât qu’est les réseaux sociaux sur la prise d’informations et sur le cerveau des hommes, de la place qu’ont les scientifiques en société, de l’application des résultats scientifiques, de l’élaboration de son agence de communication et évidement de cette expédition !

L’envie de changer la manière de consommer.

En 2017, le grand public découvre Thierry Court, maître-artisan chocolatier grenoblois lors de la toute première émission Le Meilleur Pâtissier Professionnel sur M6.

Avec ses deux coéquipiers Franck Jouvenal et  Martial Lecoutre, ils remportent le concours grâce à leur travail et leur talent. 

Connu à Grenoble pour ses vitrines artistiques et ses fabuleux macarons, Thierry n’est pas seulement un maître-pâtissier hors du commun.

Il est aussi un entrepreneur au parcours impressionnant ; Lauréat de plusieurs concours, dont le meilleur pâtissier professionnel sur M6, il ne cesse de développer son activité. En 2016, il crée la marque “les petits bonheurs”, une gamme de biscuits, bonbons, confiseries et barres chocolatées, inspirées des classiques du snacking mais en fabrication artisanale.

Il débarque à Paris sur les rayons de l’épicerie fine du Printemps, des Galeries Lafayettes et de La grande épicerie, ses billes de biscuits remplacent les Kinder dans les trains SNCF, bref, il ne cesse de faire grandir sa production. 

Thierry garde une âme créative et rigoureuse, passionné par son métier et animé par une envie de changer la manière de consommer.

« Lorsque Pierre Hermé m’a dit que c’était du bon travail, c’est comme si j’avais eu la validation de ma carrière. Ça m’a construit. »

Thierry Court

Mathilde crée en 2019 l’Écho Sauvage, une entreprise proposant des sorties et des formations pour apprendre à reconnaître et à utiliser les plantes sauvages comestibles dans notre quotidien.

Petite, elle développe une passion pour la nature et plus particulièrement les plantes.

Elle l’a toujours su ; la nature, c’est « quelque chose d’interne à soi-même ».  

Femme de science, titulaire d’un master en biologie cellulaire et moléculaire de l’université internationale d’agriculture de Tokyo puis d’un doctorat et post-doctorat dans le même domaine, elle travaille dans des laboratoires, et un peu aussi en tant qu’enseignante.

Avec l’Écho Sauvage, Mathilde propose des sorties et des formations pour apprendre à reconnaître et à utiliser les plantes sauvages comestibles dans notre quotidien.

Pleine de projets et d’ambitions, elle nous livre une interview extrêmement intéressante. 

« Je m’en rendais pas compte. Mais je crois qu’on peut faire ce que l’on veut. »

Mathilde Simon

Est ce qu’on peut combiner le travail et sa passion ?

Yves est un homme de territoire, investi pour sa ville et passionné d’alpinisme, il crée en 2002 les rencontres ciné montagne et est nommé directeur de l’office de tourisme en 2013. 

Si vous le connaissez pour son rôle de directeur, Yves est aussi un explorateur, un fils de la montagne.

Il a eu la chance de pouvoir pratiquer ses passions ,le ski de randonnée et l’alpinisme sur plusieurs sommets du monde en passant par les Alpes, le Népal, la Géorgie, la Crète, l’Aconcagua, le Tibet et d’autres.

Sa montagne, il l’aime et il l’écrit, dans deux romans, le premier paru en 2010 et le second en 2020. Dans ses livres il veut démystifier les exploits de la montagne ; « L’Everest aujourd’hui, avec beaucoup de bonnes volontés et une bonne santé on y arrive. Il n’y a plus de vrais alpinistes. »

En bref, dans ce podcast rempli d’humilité et d’exploits, on parlera de découverte, de cinéma, de ses fiertés, de ses inspirations, de ses ambitions et de sa nouvelle vie de retraité. 

« L’Everest aujourd’hui, avec beaucoup de bonnes volontés et une bonne santé on y arrive. Il n’y a plus de vrais alpinistes. »

Yves Exbrayat

Depuis quelques années, de jeunes vignerons passionnés font revivre le territoire isérois et ses vignes ; Grâce à son climat idéal, l’Isère est une terre de vins en plein essor.  

Et oui ! vous savez quoi ? on fabrique du vin – et du bon ! dans cette belle vallée du Grésivaudan. .

Thomas Finot fait partie de ceux qui se sont implantés sur notre région afin de développer et démocratiser le vin isérois. 

Arrivé en 2008 à Grenoble, ce drômois a planté ses vignes sur les pentes de la Chartreuse

Issu d’une famille de paysans, il s’oriente très tôt vers l’oenologie et reprend des vignes laissé en friche sur des cépages tels que le Persan, l’Etraire de la Dhuy, ou la Verdesse. Aujourd’hui,ses produits sont exportés et ses vins sont dégustés dans toute la France, mais aussi au Japon ou à New-York !

«  Il faut s’épanouir dans son métier avant de vouloir se faire un nom. »

Thomas Finot

Président depuis peu de l’IGP des coteaux alpins, il travaille essentiellement à faire découvrir ou redécouvrir des cépages originaux, locaux, traditionnels et aromatiques.

En bref, dans ce second épisode de la saison 3 de l’Y, on parlera d’agriculture biodynamique, du quotidien et de la routine d’un vigneron, de l’épanouissement au travail, de la construction de sa carrière, de l’évolution et de la démocratisation du vin.

Comment on gère un club sportif ? Comment peut-on appliquer son talent d’entrepreneur dans des domaines complètement différents les uns des autres ? Quel est l’avenir du travail temporaire et du travail en général ?

Nicolas Cuynat, président du groupe Mare Nostrum et actuel président du FC Grenoble Rugby répond à toutes ces questions dans cet épisode.

C’est un entrepreneur dans l’âme.
Après avoir crée Neptune RH en 2002, puis Tridentt Travail temporaire l’année d’après, Nicolas Cuynat place la formation au centre de l’accompagnement de ses salariés, des RH et des entrepreneurs.

Visionnaire et passionné, il est désormais à la tête du groupe Mare Nostrum qui propose des solutions telles que la formation, le travail temporaire, le portage salarial, le recrutement, l’événementiel, en somme tout ce qui touche aux métiers des RH.

«  Il n’y a pas de pénuries de main d’œuvre, il y a plutôt une pénurie de compétences. »

Nicolas Cuynat

Mais Nicolas Cuynat n’est pas qu’un entrepreneur. C’est aussi un homme engagé pour son territoire. D’abord partenaire du FCG, il prend la présidence du club en 2018 en ayant pour but de mieux structurer le club et le rendre plus fort.

C’est un véritable challenge pour lui de prendre les rênes de cette institution.
Il faut gérer les contrats, représenter le club auprès des parties prenantes du rugby, la presse et les partenaires, tout cela en appliquant son savoir d’entreprise et en prenant en compte le sport dans son intégralité !